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01/09/2016

En terrain conquis

posted at 05h23

Les expressions ne manquent pourtant pas :
-"Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué"
-"Mettre la charrue avant les boeufs"
-"C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouse"
...et j'en passe.

Malgré celà, j'avais l'impression d'arriver en terrain conquis à Vichy avec une préparation sage et sans blessure, sans trop en faire surtout. Voilà où fut le problème : sans trop en faire.
Est-ce qu'on prépare bien un Ironman sans trop en faire? En ne dépassant pas les 15kms consécutifs de course à pied pour ne pas risquer de se blesser? Je n'avais pas la réponse il y a encore une semaine. Je ne doutais même pas de mes capacités à courir 42kms de rangs soit environ 3h en n'ayant jamais dépassé les 1h15 de footing lors de mes entrainements.

Revenons à nos moutons. L'IM de Vichy. Jolie ville, camping sympa pour passer les quelques jours avant ce dimanche 28 qui ne resteras pas gravé comme un grand souvenir dans ma mémoire. Le veille de la course, nous avons encouragé les Half Ironmen et les Half Ironwomen qui s'agitaient sur un parcours surchauffé. L'occasion de voir les copains du bord du circuit plutôt que de les croiser lorsque je suis moi-même dans la course.

Jour J : je suis prêt, tout est prêt, aucun oubli, encore un triathlon qui s'annonce bien! Natation sans combi, pas grave le temps perdu sur cette partie n'est pas rédhibitoire pour la suite de cette longue journée. Une fois sorti de l'eau en 1h05 (bof pas terrible mais j'ai fait ce que j'ai pu), je pars à vélo. Les routes étant belles et sans trop de difficulté, je suis souvent eu dessus de 40km/h en gérant et sans avoir mal aux jambes ni être essouflé, tout va bien. Le deuxième tour est plus dur mais c'est normal au bout de 180kms de vélo et mon rythme assez élevé. Ce qui est pris est pris avec la petite cerise sur le gâteau, un parcours bouclé en moins de 4h30, c'est une bonne référence dont je pourrais me rappeler! En partant courir, le fessier gauche est très raide mais ça passe au bout d'1 ou 2 kilomètres. L'allure baisse petit à petit jusqu'à ne plus tenir de rythme du tout. Souffrance, tête qui tourne, faiblesse générale, pensées négatives et honte...oui honte d'avoir penser vaincre facilement cette distance et d'en être réduit à devenir un ilot central pour les 3/4 des concurrents qui me doublent.

J'en fini, fin du calvaire, un bénévole m'attrape par le bras pour me "déposer" jusqu'à une table de massage. On ne remerciera jamais assez ces personnes dévouées aux athlètes qui nous aident à nous dépasser pour ne plus avoir à réfléchir après de tels efforts.

Et la suite? Je n'ai pas envie de m'arrêter la dessus. J'ai l'impression d'avoir déçu autant que je me suis déçu. Je suis à l'écoute de toutes suggestions pour continuer un petit bout de chemin pour cette saison 2016. Vite, vite, il ne reste plus beaucoup de temps!

 


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