Actus

17/09/2019

Triathlon S de Niort

posté à 14h55

Année plus cool en termes de triathlons, année du grand écart aussi au niveau des formats ! Il y a un an je préparais l’Ironman d’Hawaii et ce 15 Septembre 2019 je prenais le départ du triathlon de Niort sur le format S, à peu près 9 fois moins long qu’un Ironman en termes de temps !
Mais pourquoi ? Principalement parce que mon ami et président Richard Bourdin souhaitait m’y voir si j’étais dispo. Il m’avait même concocté un programme pour tout le week-end avec la mise en place du site le samedi après-midi, l’aide en tant que bénévole et membre du club le dimanche matin et donc la course l’après-midi. Moi qui ai parfois peur de m’ennuyer, là je n’avais aucune crainte que ce weekend allait passer à mille à l’heure. COOL !
Super ambiance tout au long de ce début de weekend avec un club SNT au top pour tout installer dans la bonne humeur le samedi. Le dimanche matin, après avoir séché le début des festivités pour cause de réglage du vélo de prêt récupéré la veille au soir, j’ai pu arriver à temps pour sortir les petits poissons triathlétiques de l’eau sur les 3 formats précédents ma course. Une fois cette activité terminée, j’ai pu commencer à penser au S qui partait à 14h30. Passer de bénévole à triathlète qui allait sortir les griffes demandait un peu de calme et de moment pour se poser un peu.
14h15, je me met à l’eau, OUPS plus de jambes.
14h30 : c’est parti. Plus besoin de réfléchir si j’ai de bonnes jambes ou pas, de bons coups de bras ou pas, plus qu’une seule chose compte, avancer dans l’eau et le plus vite possible…si possible.
En fait c’est surtout le plus proprement possible qu’il faut dire car j’ai la fâcheuse tendance à me désunir lorsque je veux aller très vite dans l’eau en oubliant les principes de bases qui sont le gainage, la technique et la poussée complète du mouvement. Je nage donc en prenant tout ça en compte avec du bouillon encore devant moi. Je sors de l’eau 8ème et file vers mon vélo. Je crois alors Boris (pour moi il n’y a que lui à réellement surveiller car je le sais/pense plus fort) qui a déjà son vélo à la main et sors du parc. Oups j’ai une transition de retard, ça va faire du temps en trop ça.
Départ vélo à fond, ce n’est pas ma spécialité mais je force la machine, ça pique un peu mais je sais que ça va passer. Je suis accompagné, même si le soutien est parfois éphémère et parfois me fait perdre quelques km/h je le prends pour récupérer. Devant Boris est accompagné d’un jeune de La Rochelle, Lorys Richaudeau. Je le connait car j’ai eu l’occasion de nager une fois avec lui. Le jeune loup est surement en train de s’enflammer car je le vois passer des relais à Boris à chaque demi-tour quand nous nous croisons. Je me dit alors « Mais qu’est-ce qu’il fait, il sait qu’il va se faire tordre en CAP…et en plus ça ne m’arrange pas que Boris ait un allié à l’avant. Tant pis je continue, j’ai un soutien avec moi, on va l’appeler le dernier survivant car c’est le seul encore présent pour passer son vélo devant moi par moments ! Il faiblit et n’est pas très à l’aise techniquement alors quitte à s’amuser, allons-y gaiement ! et au profit d’un rond-point attaqué à bloc et d’une relance en faux plat montant je m’en débarrasse à 4 ou 5 kms de la fin du vélo. J’appuie donc fort jusqu’à la transition n°2 et pars courir avec une bonne minute de retard sur Boris, je le vois au loin, c’est trop loin pour être reprise sur 5kms. Par contre Lorys lui est en souffrance (« Je l’avais dit !! »). Je vois que je rentre extrêmement vite sur lui et le double avant le premier demi-tour. Une fois le trou fait derrière, avec un trou assez grand devant, je calme mes ardeurs et prend un rythme que j’appellerais de « travail » pour bosser la vitesse sans sortir non plus les crocs à la mort. Boris semble en avoir fait autant car nous arrivons presque avec le même écart qu’à la fin du vélo. Assez content d’être quasiment à son niveau à pied et il était bien plus fort donc je ne peux pas nourrir de regret de cette 2ème place.
Bilan extrêmement bon du weekend car au-delà de la course, le club à été fièrement représenté par tous les bénévoles présents sur place. Beaucoup de retours positifs de la part des triathlètes et des spectateurs. J’espère qu’on peut compter sur le futur pour faire perdurer ce triathlon, le bonifier avec le temps et l’inscrire dans les tablettes comme une épreuve à ne pas louper à l’avenir.
OUI Niort a son triathlon et OUI la sèvre c’est sympa pour y nager !

 


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