Les jours ne se comptent plus que sur les doigts d'une seule main avant mon sommet de la saison. Non, je ne vais pas affronter le mythe de l'embrunman, je vais le vivre à fond en cette grande journée du 15 Août qui m'attend. Le vivre avec cette simple envie de m'attaquer à ces montagnes comme un passionné de ces reliefs, de ces efforts. Mon terrain de jeu est là. De peur, je n'en ai point. L'audace devra laisser place à la sagesse d'une douce gestion si je veux atteindre cette fameuse ligne d'arrivée où les temps commun d’un Ironman prennent un bon tarif de +2h au total. Rendez-vous compte, on rajoute 2h à une épreuve qui est déjà une epreuve d'endurance extrême. Je vous laisse juger par vous même l'ampleur de ma montagne pour ce 15 Août.
L’histoire dira s’il vaut mieux être peureux à l’approche de l’événement et performer ou bien plutôt serein et s’amuser. Pour ma part, j’aborde cet événement comme un gamin pressé (comme toujours) d’y être, encore plus avec ces montagnes en ligne de mire. Tellement calmes dans leur partie ascendante et excitantes dans leurs descentes. On souffle ici le chaud et le froid pour ce qui est des vitesses atteintes, des sensations, des températures et j’en passe.
Je suis aussi pressé de partir sur ce marathon. Si dur mentalement à la dépose du vélo après un tel « chemin de croix » que nous aurons déjà bouclé. Mais peut-être plus dur mentalement que physiquement après tant d ‘effort et de concentration fournie pour se relancer encore une fois dans cette dernière épreuve, cette dernière ligne droite de bien 3h à martyriser des jambes qui auront bien mérité le repos des jours suivants.
Vous le voyez, je me projette déjà, mais sans y être. Je suis pressé mais sans pression du temps qui passe. Je sais que les jours qui viennent vont me permettre de faire le plein jusqu’au trop plein qui explosera au coup de starter ce mardi 15 Août 2017 à 6h. En ce mardi comme les autres qui pourrait bien rester exceptionnel !