Malgré le fait que l’Ironman de Kona se déroulera en Amérique, il n’y aura pas de Happy End à l’américaine pour moi. La semaine passée m’en a convaincu, ou plutôt dimanche dernier m’a assuré de cela.
Après avoir testé mon genou sur un petit footing de 6kms avec un copain (merci Cédric pour la balade papotage), je commençais à penser positif quant à l’état de mon genou. Mais voilà dimanche matin, au lendemain d’une bonne sortie vélo, j’ai tenté de refaire fonctionner celui-ci sur moins long et encore plus tranquillement. Ni une ni deux, il a dit NON. Comme si aucune amélioration ne se faisait ressentir depuis la fin Août. Pourtant j’ai vu bon nombre de spécialistes, pris toutes les précautions possibles mais rien à y faire.
On peut donc dire au revoir aux espoirs de courir. Même s’il est plus facile et enthousiasmant de vouloir y croire, la raison prouve le contraire chaque jour qui passe et nous rapproche de l’échéance. Je ne veux pas tomber dans le dramatique en écrivant cette news, ne vous inquiétez pas, l’histoire est quand même belle et puis j’ai de bonnes raison de partir à Hawaii avec mes parents qui me donneraient chacun un de leur genou s’ils le pouvaient pour me voir courir ce marathon final ! Et la présence de Clémence et Tom me font déjà rêver aux moments magiques qu’on va vivre sur Big Island sans penser à rien d’autre que s’amuser et profiter de tout ça. L’Ironman sera dur, mais il n’est pas une raison d’hypothéquer tout le plaisir de notre séjour au bout du monde !
Alors à bientôt pour de nouvelles aventures, du bout du monde la prochaine fois car on décolle Jeudi !