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12/05/2022

Lacanau toujours aussi beau!

posted at 08h37

Retour à Lacanau pour une 5ème participation signe de … 5ème place.
Je n’y vais pas par quatre chemin, j’annonce directement la fin!
Après avoir trusté le podium sur les 4 éditions précédentes, une belle petite dégringolade a marqué ma participation cette année. Pourquoi? Comment? Pour ça il faut s’accrocher en lisant le CR qui suit…

La journée avait bien débuté par une météo au top! Pas de vent, grand soleil, chaud mais pas trop. J’allais pouvoir m’amuser sans l’excuse du “J’ai froid”. Départ dans le SAS Elite qui signifie départ sans bousculade. Cette natation fut un plaisir. J’ai souvent du mal à trouver mes marques en eau libre en début d’année, il faut croire que la semaine de vacances en Crète m’a permis de gommer ça avec des eaux libres quasi quotidienne durant une semaine (à défaut de ne pas avoir pu rouler cette semaine là…on en reparlera plus loin).
Ça part vite dans l’eau quand même, je ne suis pas tout tout devant mais je ne vois pas grand monde me précéder. A vrai dire je ne regarde pas ça, j’essaye d’être le plus efficace possible aussi bien au niveau respiratoire qu’au niveau gainage, poussées dans l’eau et positionnement de la tête. Quand vous réfléchissez à tout ça en même temps, je vous met au défi de penser à autre chose! Je nage aux côtés de Guillaume Crozet, mec sympathique que j’avais rencontré au Frenchman et avec qui j’avais déjà partagé un bon bout des 3800m de natation. “Ok je suis à ma place”. On passe quelques gars parti un peu vite pour leurs petits bras (ahah je peux dire ça maintenant :) ) et reprenons un dernier nageur à la mi parcours. J’ai la conviction que c’est Pierre Massoneau, je me dis alors que je nage super bien, ce qui confirme ce que j’espérais : J’ai progressé! Je sors de l’eau en pensant être second car je ne vois pas l’homme de tête qui est forcément Sebastien Fraysse. FInalement j’étais 3ème, Remy Sichel m’avait précédé dans le rôle de dauphin (!) du requin toulousain.

Départ vélo en petite euphorie tout de même, la journée ne pouvait mieux démarrer avec cette super nat’! Les cuisses brûlent un peu en position mais c’est signe que j’appuie donc je continue et ça va passer. Je passe une quinzaine de kilomètres sympas avec un bon état d’esprit, bien dans ma course. Franck Guyon me passe 5 kmh plus vite, “Rentre chez toi, tu croyais rouler correctement c’est foutu”. Un groupe le suit à distance et me double. Il y a Guillaume Crozet avec qui j’avais fais la partie vélo du Frenchman… je saute dès la longue ligne droite toute plate. Quelques kilomètres plus loin on me redouble, un peu moins vite, j’arrive à rester à distance réglementaire, je n’aime pas être dans cette dynamique de juste suivre, me faire traîner. Je me dis même que si l’arbitre qui nous suivait pour surveiller la régularité de nos distances pouvait me mettre un carton rouge ça terminerait la journée et je rentrerais direct au moutchic sans refaire un tour. Bon on était réglo donc pas de carton, fin du premier tour, j’ai envie de tourner et rentrer pour arrêter les frais, les jambes sont restées au lit aujourd'hui, mais impossible mon cerveau continue tout droit, direction le second tour vélo. Au km 50, je sens un second souffle, est-ce que c’est parce que les gars baissent un peu pavillon et roulent à une vitesse plus lente qui convient mieux au diesel que je suis (comprendre : qui ne sait pas rouler “vite”)? Aucune idée mais c’est tout de même plus agréable. La petite bosse côté Carcans me fait du bien. Je double un concurrent du groupe de 4 que nous formons, l’encourage au passage et il me dit “Pu*** c’est dur”. Il ne sera malheureusement plus là en haut de la petite côte car j’aurais accéléré à l’envie tellement ce changement de profil me faisait plaisir. Je sens sur le retour que je vais rallier l’arrivée du vélo à cette allure et pense au simple fait de poser le vélo avec une envie dévorante. Non pas pour aller courir à fond mais pour arrêter le calvaire et dérouler à pied pour se rapprocher de l’arrivée.

Je descends donc du vélo, ça tire un peu, le temps de déverrouiller tout ça. La position de CLM ayant été tenue pendant 2h quasiment sans bouger, ça tabasse au niveau du bassin. Je pars courir sans but, simplement courir, heureusement que j’aime courir! Je prends un rythme tranquille et attends gentiment de trouver mon rythme. Au bout de quelques kilomètres je croise Franck Guyon qui est à contresens, tellement surpris je n’ai que le réflexe de lui dire “Allez” mais me demande pourquoi il court le circuit à l’envers. La suite de la course à pied se fait sans réelle encombre, mes jambes ne sont pas fringantes. Je titube même parfois sur certaines foulées, signe que les muscles ne sont pas totalement opérationnels mais j’avance au mental, “Cette course sera un bon entraînement pour s’habituer à courir un semi dans la douleur” tout en gardant à l’esprit que je ne vais pas exploser la machine car le podium n’est pas atteignable. Je rattrape Guillaume Crozet dans le dernier tour puis à un kilomètre de l’arrivée un spectateur m’annonce “25” sur le gars devant”, je ne vois pas comment j’ai pu rentrer à 25” du 4ème et de toute façon je ne vois pas qui ça peut être devant car n’ai pas de visuel. Je finis donc 5ème, à une vingtaine de secondes du 4ème : Benjamin Chiron. 4 ou 5 vous me direz, ça ne changera pas grand chose.
Voilà donc le récit d’une journée moyenne sportivement parlant mais d’un week end réussi avec les copains et copines sur Lacanau. C’est aussi la force de cette épreuve, on y va pour passer un bon moment aussi bien en course (normalement) qu’en dehors. Merci à Florent Rocher et Patrice Durand des triathlètes organisateurs toujours au top! Je ne dis pas encore à l’année prochaine mais qui sait, des petites bosses se seront peut-être ajoutées au parcours l’an prochain ;)

 


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